Entendons-nous, si plusieurs jeux vidéo sont pourvus d'une histoire crédible, d'un univers englobant et réaliste, certaines franchises ont gagné leurs fidèles par leur indicible absurdité.
Je pourrais parler du fameux amalgame d'un plombier italien, d'un dinosaure et d'une princesse, mais c'est trop facile et classique. Je m'intéresse cette semaine à vos expériences vidéoludiques franchement bizarres.
J'ose affirmer qu'un film expérimental déjanté n'aura pas l'impact d'un jeu vidéo du même acabit. En prenant le contrôle de ce qui se passe à l'écran, le joueur assume sa part de responsabilité dans son expérience de divertissement, plutôt que d'assister à une projection passive. Le jeu vidéo possède ainsi la perfide capacité de passer un message rationnel (ou non) à chaque fois qu'une commande génère un résultat. Manette en main, on se place dans un contexte détendu, mais si on se glisse parfois dans la peau d'un justicier au dessein honorable, on peut également finir par contrôler Mel Gibson dans la savane africaine, gagnant des points en faisant exploser des indigènes et des éléphants.
Je ne peux pas croire que quelqu'un s'est donné le mal de programmer et d'illustrer une absurdité pareille. Je ressens à la fois de la consternation et de la fascination. Devant l'irrationnel, je suis d'autant plus assoiffé de vos découvertes, rétro ou contemporaines.
Quel jeu a su vous faire hausser brusquement les sourcils et de provoquer un sonore "ben voyons donc"?
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