Il y a trois semaines, j'ai vu du pays.
Je suis passé par Sherbrooke, Lévis, Rimouski, Montréal, Victoriaville et Québec, dormant dans une ville différente chaque jour. J'ai franchi des milliers de kilomètres d'asphalte harassée par le froid, croisé le regard d'une procession nombreuse d'êtres humains. J'ai rempli mon regard d'épinettes et de champs où la neige pousse très bien, encore ces temps-ci. J'ai compté près d'une cinquantaine de pancartes électorales différentes.
Mentalement, je traçais toujours le plan aérien de mes déplacements, préférant mon sens de l'orientation orgueilleux à un GPS. Le gamer en moi s'est tranquillement réveillé, prisonnier d'un embouteillage quelque part entre Ben Lalen et le parc du Bic.
J'étais un petit point sur une carte, qui évoluait dans une succession de voitures ordonnées. Je me suis figuré aux commandes d'un vaste système sanguin propulsant les différents véhicules vers leurs destinations, en optimisant les distances et les durées. Il m'a semblé qu'à vol d'oiseau, tout était plus simple, plus relaxant.
C'est dire, sans m'avancer davantage dans le débat politique, je me demande quel ton prendraient nos candidats en présentant leurs stratégies de Sim City.
Les jeux de gestion ont toujours eu pour moi un immense pouvoir thérapeutique. Aux commandes d'un microcosme virtuel, je comble des besoins sans doute malsains de pouvoir. Il va sans dire que ces simulateurs ne s'arrêtent pas aux villes, la gestion dans les jeux vidéo s’immisçant autant dans une petite ferme Facebook que dans des galaxies entières. Dans le spectre des possibles, je recherche l'expérience ultime.
Chers gamers, quel est le meilleur jeu de gestion?
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