Depuis l'hiver, la vie m'entoure de célibataires, autant parmi mes proches dont les couples éclatent qu'au travail, eux qui y sont depuis longtemps rompus.
J'ignorais que les noces à Montréal allaient me flanquer une telle déprime. J'y ai réalisé à quel point j'avais pavé mon été de solitude, repoussant les piètres avances. Dans le petit écrin de bonheur, là-bas, ça m'a mis au pied du mur.
"T'aurais dû avoir au moins prendre les rebounds!"
J'ai le mal des transports à force de me changer les idées. Je cherche ma zone de confort.
C'est quoi, la solution?
Par ailleurs, la proximité fraternelle, au quotidien, me confirme mes craintes. Je ne pourrai jamais tolérer ça un an.
J'en ai ma claque de courir dans ma roue. J'ai besoin d'air, mais je suis prisonnier de Québec jusqu'en septembre.
Je me console en sachant que ces états d'âme sont très passagers, désormais. Il s'agit de reprendre mon quotidien sans histoires pour les diluer au profit de préoccupations ponctuelles et de rires entre amis. C'est sans doute ce qui ouvre la porte au "nouveau bonheur", le meilleur d'entre tous, qui même promet les nouveaux amours, dans le détour.
Or donc, le moins souvent, des fins de semaine comme celle-là.
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